le site de mustapha boubadra - BEJAIA
 

CHIBOUGAMAU
علامات الساعة الصغرى
Galerie
SONDAGE Urgent
COMPAGNIE de TRAITEMENT des Eaux
BEJAIA
Le systeme parlementaire canadien
LIENS UTILES
Afrique economie
POUR ME JOINDRE
Signé mon livre d'or
paris
Liste des liens
Titre de la page d'infos
SANTÉ SECURITÉ AU TRAVAIL
Sondages

Béjaïa (en arabe : بجاية, en berbère : ⴱⴳⴰⵢⴻⵜ [Vgayet4 ou Bgayet5]), anciennement Bougie, est une commune algérienne située en bordure de la mer Méditerranée, à 180 km à l'est d'Alger, dans la wilaya de Béjaïa et la région de Kabylie. Elle est le chef-lieu éponyme de la wilaya de Béjaïa et de la daïra de Béjaïa. Connue à l'époque romaine sous le nom de Saldae civitas, elle devient au Moyen Âge l'une des cités les plus prospères de la côte méditerranéenne, capitale de grandes dynasties musulmanes notamment les Hammadides et une branche des Hafsides6. D'abord connue en Europe grâce à la qualité de ses chandelles faites de cire d'abeille auxquelles elle a donné son nom, les bougies, Béjaïa a également joué un rôle important dans la diffusion des chiffres arabes en Occident. Elle est aussi souvent désignée sous son nom francisé de Bougie, nom officiel durant la période de la colonisation. Avec ses 177 988 habitants au dernier recensement de 2008, Béjaïa est en termes de population la plus grande ville de Kabylie. Elle est aussi, grâce à sa situation géographique, le plus important pôle industriel de la région, notamment par la concentration de nombreuses industries et la présence d'un des plus grands ports pétroliers et commerciaux de Méditerranée. Elle est dotée d'un aéroport international. Sommaire 1 Géographie 1.1 Situation 1.2 Relief 1.3 hydrographie 1.4 Climat 1.5 Transports 1.5.1 Transport routier 1.5.2 Routes 1.5.3 Transport ferroviaire 1.5.4 Transport aérien 1.5.5 Transport maritime 1.6 Lieux-dits, quartiers et hameaux 1.7 Urbanisme 2 Toponymie 3 Histoire 3.1 Antiquité 3.2 Dynasties berbères 3.3 La période espagnole-ottomane 3.4 La période coloniale 4 Démographie 4.1 Pyramide des âges 5 Administration et politique 5.1 Protocole d'amitié et jumelage 6 Économie 7 Vie quotidienne 7.1 Culture 7.2 Médias 7.3 Enseignement supérieur 8 Patrimoine 8.1 Patrimoine archéologique 8.2 Patrimoine naturel 8.3 Gastronomie 8.4 Culture locale et festivités 8.5 Tourisme 9 Personnalités liées à la commune 10 Mythes, légendes et anecdotes 11 Galerie 12 Pour approfondir 12.1 Articles connexes 12.2 Liens externes 12.3 Bibliographie 13 Sources, notes et références 13.1 Sources 13.2 Notes Géographie[modifier | modifier le code] Situation[modifier | modifier le code] Située au nord de la wilaya de Béjaïa, sur le littoral méditerranéen et traversée par le fleuve de la Soummam, la commune de Béjaïa est bordée au nord et à l'est par la mer Méditerranée et elle touche les communes de Toudja à l'ouest, d'Oued Ghir au sud et de Boukhelifa et Tala Hamza au sud-est. Communes limitrophes de Béjaïa Toudja Mer Méditerranée Mer Méditerranée Toudja Béjaïa Mer Méditerranée Toudja Oued Ghir Oued Ghir Boukhelifa Tala Hamza Elle couvre une superficie de 12 022 hectares7. Béjaïa est située à 181 km à l'est de la capitale Alger, à 93 km à l'est de Tizi Ouzou, à 81,5 km au nord-est de Bordj Bou Arréridj, à 70 km au nord-ouest de Sétif et à 61 km à l'ouest de JijelNote 1. Les coordonnées géographiques de la commune au point central de son chef-lieu valent respectivement 36° 45′ 00″ Nord et 5° 04′ 00″ Est. Relief[modifier | modifier le code] Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! hydrographie[modifier | modifier le code] Estuaire de l'oued Soummam. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Climat[modifier | modifier le code] Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Le climat de Béjaïa est de type subtropical, selon la classification de Köppen, avec des hivers doux et pluvieux et des étés chauds et secs. Lors de la dernière décennie, la pluviométrie annuelle moyenne de la ville a varié entre 600 et 800 mm.[réf. nécessaire] Données climatiques à Béjaïa. Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) 7,7 7,6 8,5 10,1 13,1 16,6 19,3 20,2 18,5 15 11,2 8,4 12,9 Température moyenne (°C) 12,1 12,3 13,1 14,7 17,6 21 24 24,8 23,2 19,7 15,8 12,7 17,6 Température maximale moyenne (°C) 16,4 16,8 17,7 19,3 22 25,3 28,7 29,3 27,8 24,3 20,3 16,9 22,1 Précipitations (mm) 99,7 85,9 100,4 70,7 41,2 16,2 5,8 13 40,4 89,5 99,7 135 767,5 Source : Hong Kong Observatory, statistiques de 1968 à 19908. Diagramme climatique J F M A M J J A S O N D 16,47,799,7 16,87,685,9 17,78,5100,4 19,310,170,7 2213,141,2 25,316,616,2 28,719,35,8 29,320,213 27,818,540,4 24,31589,5 20,311,299,7 16,98,4135 Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm Transports[modifier | modifier le code] Transport routier[modifier | modifier le code] La ville est reliée à Alger, Tizi Ouzou, Bouira, Setif, Jijel et plusieurs localités kabyles par un important réseau routier. La ville de Béjaïa possède une gare routière. Des lignes de bus relient Béjaia aux villes du grand sud algérien, notamment Hassi Messaoud, Ouargla, Ghardaia, Laghouat, Djelfa et Bou Saada. Routes[modifier | modifier le code] La commune de Béjaïa est desservie par plusieurs routes nationales: Route nationale 9: RN9 (Route de Sétif). Route nationale 12: RN12 (Route de Tizi Ouzou). Route nationale 24: RN24 (Route de Béjaïa). Route nationale 75: RN75 (Route de Batna). Transport ferroviaire[modifier | modifier le code] Béjaïa possède une gare ferroviaire. L'autorail Béjaïa-Alger effectue une rotation aller-retour par jour entre Béjaïa et Alger. Un train de banlieue reliant Béjaia à sa proche banlieue devrait être mis en service prochainement; il a été conçu dans le but de désengorger le réseau existant et de désenclaver l'est de la région. La ligne bénéficierait d'une quinzaine d'aller-retours par jour et devrait desservir les villes de Beni Mansour, Tazmalt, Allaghan, Akbou, Lazib Ben cherif, Ighzer Amokrane, Takriets, Sidi Aich,Ilmaten, El Kseur, Oued Ghir. Transport aérien[modifier | modifier le code] Béjaïa dispose d'un aéroport international dénommé Aéroport de Béjaïa - Soummam - Abane Ramdane situé à 5 km au sud de la ville.L'aéroport a d'abord été dénommé aéroport de Béjaïa - Soummam entre 1982 et 1999, du nom du fleuve Soummam qui se jette dans la Méditerranée à Béjaïa. L'aéroport a été inauguré en 1982 pour les vols nationaux et en 1993 pour les vols internationaux. L'aéroport a été nommé Abane Ramdane en hommage à l'homme politique algérien qui joua un rôle essentiel dans l'histoire de la guerre d'indépendance algérienne. Vue panoramique de l'aérogare de Béjaïa. Transport maritime[modifier | modifier le code] Vue sur le port de Béjaïa Béjaïa dispose d'un port qui occupe le deuxième rang en Algérie par son volume d'activité, le port de Béjaïa derrière celui d'Alger ; débouché important pour une partie de la production régionale (minerais, vins, figues, prunes ou liège), il a donné depuis les années 1960 une place grandissante au pétrole et aux produits pétroliers tirés du Sahara (les hydrocarbures représentent 86 % de ses exportations en 2005). En 2008, il a été intégré au projet européen des « autoroutes de la mer » (ADM), aux côtés de Gabès, Agadir et Haïfa. Le port est destiné à devenir un hub portuaire de niveau mondial et par le lancement des travaux de réalisation de la plus importante gare maritime d’Algérie conçue sur la base de normes internationales. Lieux-dits, quartiers et hameaux[modifier | modifier le code] Vue générale de la ville de Béjaïa. Outre son chef-lieu Béjaïa-ville, la commune de Béjaïa est composée à sa création des localités suivantes9 : Dar Naceur, P.K. 17, Boukhiama, Ihaddaden, Targa Ouzemour, Ighil Ouazzoug, Bir Slam, Iriyahen Est, Aérodrome, Boulimat, Oued Saket et Amtik Tafat. Actuellement, la commune est composée de l'agglomération chef-lieu, Béjaïa-ville, et des agglomérations secondaires de Boukhiama, Oussama, Adrar Oufarnou, Amtik N'Tafath, Oued Saket et Boulimat10. Urbanisme[modifier | modifier le code] Hôtel de ville Il reste peu de vestiges architecturaux du passé glorieux de la ville. Les palais (Amimoun, Loulou, Boulila...), la Qayssariya, les fontaines et les dizaines de medersas (universités médiévales) citées par les historiens médiévaux, n'ont pas résisté aux attaques espagnoles dont les seuls vestiges sont des forts dréssés en lieu et place des palais pour abriter la garnison espagnole. Quelques maisons individuelles de style berbéro-mauresque subsistent notamment à Acherchour, le quartier Karamane et Bab El Louz. Mais faute d'entretien et de classement, et l'ignorance de leur propriétaires, le béton n'en finit pas de ronger ces témoins du passé. Le quartier historique mêle les architectures espagnole et française. Le front de mer de Béjaia inspiré de celui de Nice est représentatif de l'architecture française. Au lendemain de l'indépendance, les plans d'équipement des communes notamment le plan triennal et le premier plan quadriennal, l'urbanisation prend un nouvel essor. Ces développements se font dans la continuité des plans d'urbanisation coloniale. Ils conservent les mêmes formes et les mêmes axes. En conséquence, les résultats se situent dans la lignée des villes françaises à la même époque. L'extension de Béjaïa est marquée par la construction de nouveaux lotissements à Ihhadaden et Ighil ouazoug et des cités HLM telles Sidi Ahmed. De même que Béjaïa connait une multitude de projets promotionnels immobiliers qui distinguent la ville des autres cités algériennes, notamment dans les quartiers de la Plaine, Boulevard Krim Belkacem, Boulevard des Aurès. L'agglomération se développe de manière effrénée vers l’ouest et le sud et reste la plus grande ville de Kabylie. Toponymie[modifier | modifier le code] Le toponyme arabe Béjaïa dérive du toponyme berbère Bgayet, notamment par translittération du son ǧ en dj (ج). Ce nom berbère — qui aurait été à l'origine Tabgayet, mais dont le t initial marquant le genre féminin serait tombé — serait issu des mots tabegga, tabeɣayt, signifiant « ronces et mûres sauvages »11. Le nom de Béjaïa aurait la même origine que d'autres noms de villes du Maghreb, tels que Dougga (Thouga) et Béja (Vaga) en Tunisie, Ksar Baghaï (Bagaï) dans les Aurès, etc.11 Histoire[modifier | modifier le code] Article détaillé : Histoire de Béjaïa. Carte maritime ottomane du xvie siècle représentant la côte de Béjaïa, de Piri Reis. Bougie-ville.jpg Antiquité[modifier | modifier le code] De par son histoire plus que millénaire, Béjaïa est l'une des plus anciennes villes d'Algérie. En -27/-26, l'empereur romain Auguste fonde la colonie Julia Augusta Saldensium Septimana Immunis à l'intention des vétérans de la Légion : Legio VII Claudia. Cette ville Numide est intégrée à la Maurétanie Césarienne en 42 de notre ère. Elle est mentionnée comme étant un siège épiscopal au ve siècle. Une inscription du iie siècle qualifie Saldae de « Civitas Splendidissima ». Selon Léon Renier, cette inscription a été transportée au musée algérien du Louvre, à Paris. Plusieurs amphores, des mosaïques, des chapiteaux, des pièces de monnaies ont été découvertes en 2009 à proximité de Fenaïa Ilmaten12. Au ve siècle, prise par les Vandales de Genséric ou Geiseric, la ville devient la capitale d'un puissant royaume germanique. Aux bandes armées des Vandales, des Goths et des Alains, s'ajouteront les berbères de Maurétanie et de Numidie rejetant le dogme de la Trinité pour former une redoutable armée dont la rigueur des armes est parvenue pour un temps à imposer un nouvel ordre en Méditerranée occidentale et affaiblir ce qui restait de l'Empire romain. En 435, en vertu d'un accord avec Rome l'autorisant à s'établir en Numidie, Genséric établit sa capitale à Saldae qu'il a auparavant prise d'assaut aux Romains et y fait accoster les navires ayant servi au passage des Vandales par le détroit de Gibraltar. La ville est fortifiée et devient la base de lancement des projets expansionnistes du roi Vandale visant Hippone, Carthage et même Rome. Dynasties berbères[modifier | modifier le code] Au Moyen Âge, le port joue un rôle politique de premier plan. La dynastie berbère des Hammadides, en conflit avec celle des Almoravides et harcelée de toutes parts par les invasions des tribus arabes des Banu Hilal (Hilaliens), décide de transférer sa capitale de Qall'a vers Béjaïa (1090)13. La ville, qui est devenue l'une des cités les plus prospères de la côte méditerranéenne, a été prise par les Normands au temps du Roi Roger II de Sicile. Ses habitants parviennent à repousser une expédition génoise en 1136. Elle aura à soutenir une seconde attaque commanditée par Gênes en représailles au soutien des Berbères de Béjaïa, de Constantine et de Bône à la ville de Mahdia en Tunisie lors de son siège pendant 61 jours par les Génois en 1390. En 1152, elle est prise par les Almohades, dont un des deux fondateurs, Muhammad Ibn Tûmart a prêché le retour aux sources de l'Islam à partir de Mellala, localité située à 10 km de Béjaïa. Des années auparavant, le Mahdi (Messie ou guide) des Almohades aurait été chassé par les gens de Béjaïa auxquels il reprochait avec force leurs mœurs dissolues avant de repartir et rencontrer celui qui sera le Chef militaire suprême du mouvement almohade, Abd al-Mumin. La ville a connu un tel développement que, selon Léon l'Africain, elle est peuplée de plusieurs dizaines de milliers de personnes venus de tout le Maghreb, du Levant, d'Europe et d'Asie. La population autochtone de la ville est composée essentiellement de Berbères venus de l'arrière pays kabyle et de l'Atlas marocain, et de la forte communauté de réfugiés andalous. À Béjaïa, Les familles juives et les familles chrétiennes, avaient été exemptés de taxes par les autorités de la ville comme une incitation à s'y installer, Béjaïa devient le foyer d'une des plus prospère et riche communauté juive d'Algérie tout à l'image de la ville, d'origine espagnole venue de Valence et de Cadix, dont les rabbins étaient le Rabbi Benjamin Amar et le Rabbi Amran Amar. À cette époque, Béjaïa était, avec Tolède et Séville, le plus grand centre intellectuel du Monde, où résidaient des savants comme le géographe Al-Idrissi, Abou Madyane (Sidi Boumedienne), Ibn Hammad, Ibn Battûta, le grand mystique Ibn Arabi, Sidi Bou-Saïd, Abd al-Haqq al-Ishbili et Abu Hamid al-Sarir. En 1202, Leonardo Fibonacci, mathématicien italien, en rapporta les « chiffres arabes » et la notation algébrique (dont certains attribuent l'introduction à Gerbert d'Aurillac). Récemment, une analyse mathématique et historique du contexte de Fibonacci et sa proximité de la ville de Béjaïa, une grande source de cire à l'époque, a suggéré que c'était en fait les apiculteurs de Béjaïa et la connaissance de la reproduction des abeilles qui ont vraiment inspiré les nombres de Fibonacci plutôt que la reproduction des lapins comme décrit dans son fameux bouquin Liber Abaci14. Ceci illustre les liens entre la vitalité commerciale des villes d'Italie de l'époque et la créativité scientifique et artistique de leurs membres. Après la dislocation de l'empire almohade, Béjaïa devient Hafside. Mais dans les faits, c'est une principauté libre souvent en conflit armé avec Constantine. Le grand penseur maghrébin Ibn Khaldoun devient Grand Vizir (Chamberlain) de Béjaïa pour le compte d'Abu Abdallah en 1365. Il officiera également à la Mosquée de la Kasbah de la ville. À la mort d'Abû `Abd Allâh en 1366, la ville de Béjaïa tombe entre les mains d'Abû al-`Abbâs, souverain hafside de Constantine. Le déclin de la dynastie Hafside entraîne celui de la ville. Par ailleurs, plusieurs historiens ont relevé dans les sources médiévales la trace qu'il a existé, entre les tribus et l'État berbère musulman hammadide puis hafside, une relation « harmonieuse », qui montre qu'il n'était pas pour elles un corps étranger, que Béjaïa était « leur propre capitale » et qu'en retour elles étaient à la base de la puissance étatique. En témoigne leur mobilisation pour défendre le Béjaïa hammadide contre les Almohades, puis aux côtés de ses Hafsides tentant de s'affranchir de ceux de Tunis, ou contre les incursions zianides, mérinides et, pour finir, espagnoles15. La période espagnole-ottomane[modifier | modifier le code] Vue sur la casbah de Béjaïa Citadelle (Kasbah) au-dessus du port de Béjaïa, d'époque hammadide. Elle fut disputée par les Espagnols et les Ottomans. Les Espagnols sur la lancée de la Reconquista, la ville est prise par l'Espagnol Pedro Navarro en 1510. Attaqués en 1513 par Arudj Barberousse, les Espagnols résistent et se maintiennent jusqu'en 1555, dans des conditions difficiles, car la ville est continuellement bloquée par les autochtones. En 1541, la ville reçoit la visite de de l'Empereur Charles Quint élu empereur du Saint-Empire romain germanique en 1519. Charles Quint est le monarque chrétien le plus puissant de la première moitié du xvie siècle. En 1555, Salah Rais assiège la ville et oblige le gouverneur espagnol Don Alphonso de Peralta à capituler. Béjaïa devient une redoutable ville de corsaires au xive siècle. En 1823 les tribus des Bibans et de Béjaïa se soulèvent et s'emparent du caïd de la ville. L'agha Yahia, chef militaire de la Régence, ne parvient pas à soumettre la région16. La ville reste ensuite tributaire de la régence d'Alger jusqu'en 1830. La période coloniale[modifier | modifier le code] En 1830, les Français se lancent à la conquête de l'Algérie. Au début, l'expédition est dirigée contre Alger. Mais très tôt, les envahisseurs cherchent à occuper l'ensemble du pays, notamment la Kabylie contre laquelle sont dirigées plusieurs expéditions. Béjaïa, passée sous le contrôle de la tribu des Mézzaïa après la chute du dey d'Alger, connaît plusieurs incidents avec des navires français et anglais. le commandant en chef Théophile Voirol lance une nouvelle expédition conduite par le général Trézel, la ville est prise le 29 septembre 183317, après une résistance intense de ses habitants. Cependant les Français ne parviennent pas à en conquérir les alentours18. La ville et sa région opposent une farouche résistance à la présence coloniale française et prennent part à plusieurs soulèvements et insurrections, comme celle du marabouts Bou-Baghla, et surtout la grande révolte du Cheikh El Mokrani et du Cheikh Aheddad en 1871. La ville est érigée en commune de plein exercice par décret du 17 juin 185417. Le 8 mai 1945, la répression conduite par les forces coloniales françaises à Kherrata, où la marine de guerre est mise à contribution pour un bombardement naval des côtes de la région de Béjaïa, fait des milliers de victimes. En 1949, au sein du principal mouvement nationaliste algérien d'alors, le PPA-MTLD, éclate la « crise berbériste » : elle oppose à la direction du parti des militants en désaccord avec sa ligne dite « arabo-islamique ». Certains sont éliminés, d'autres, sous la menace de l'exclusion, se rallient à l'orientation alors dominante19. Pendant la guerre d'indépendance algérienne, l'organisation du FLN et de l'ALN crée pour la première fois un territoire administratif kabyle, la wilaya III20. C'est que la région se trouve au cœur de la résistance au colonialisme français. Démographie[modifier | modifier le code] Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Pyramide des âges[modifier | modifier le code] Pyramide des âges de la commune de Béjaïa en 2008 en pourcentage21. Hommes Classe d’âge Femmes 0,21 85 ans et + 0,25 0,33 80 à 84 ans 0,38 0,63 75 à 79 ans 0,67 0,82 70 à 74 ans 0,90 0,97 65 à 69 ans 1,04 1,22 60 à 64 ans 1,17 2,14 55 à 59 ans 1,80 2,62 50 à 54 ans 2,26 2,85 45 à 49 ans 2,68 3,61 40 à 44 ans 3,46 4,07 35 à 39 ans 3,95 4,49 30 à 34 ans 4,32 5,38 25 à 29 ans 5,20 5,72 20 à 24 ans 5,55 4,73 15 à 19 ans 4,69 3,92 10 à 14 ans 3,79 3,30 5 à 9 ans 3,22 3,72 0 à 4 ans 3,73 0,09 nd 0,12 Pyramide des âges de la wilaya de Béjaïa en 2008 en pourcentage22. Hommes Classe d’âge Femmes 0,25 85 ans et + 0,28 0,37 80 à 84 ans 0,40 0,64 75 à 79 ans 0,74 0,80 70 à 74 ans 0,95 0,94 65 à 69 ans 1,07 1,09 60 à 64 ans 1,16 1,90 55 à 59 ans 1,77 2,15 50 à 54 ans 2,03 2,47 45 à 49 ans 2,35 3,10 40 à 44 ans 3,00 3,74 35 à 39 ans 3,56 4,60 30 à 34 ans 4,25 5,73 25 à 29 ans 5,26 6,27 20 à 24 ans 5,91 5,37 15 à 19 ans 5,20 4,33 10 à 14 ans 4,14 3,46 5 à 9 ans 3,28 3,73 0 à 4 ans 3,54 0,07 nd 0,10 Administration et politique[modifier | modifier le code] Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Période Identité Étiquette Qualité 2007 2012 Tahar Hanache FLN 2012 en cours Hamid Merouani1 FLN Les données manquantes sont à compléter. Protocole d'amitié et jumelage[modifier | modifier le code] Localisation des villes de Béjaïa, Brest et Portimão. Localisation de la ville Béjaïa Localisation de la ville Brest Localisation de la ville Portimão Béjaïa a un protocole d'amitié avec : Flag of France.svg Brest, France (1995)23,24. Béjaïa est jumelée avec: Flag of Portugal.svg Portimão, Portugal (2010)25. Économie[modifier | modifier le code] La ville de Béjaïa possède un port de commerce international. Aujourd'hui la principale activité du port est l'exportation d'hydrocarbures. Cependant la ville de Béjaïa sert de marché local notamment aux produit locaux de l'artisanat, et des produits agricoles qui parfois sont exportés, Ainsi le port de Béjaïa est le plus important du pays en termes de volume d'activité derrière celui d'Alger26. Les ports de Béjaïa et de Djendjen (Jijel) ont été retenus par les autorités algériennes pour participer à la nouvelle initiative de l’Union européenne portant création des Autoroutes de la mer (AdM) dont le but est d'augmenter les échanges intermodaux entre les ports de la rive nord et sud de la Méditerranée, comme c'est le cas notamment pour les ports de Marseille, Agadir, Gabes et de Haifa. La ville de Béjaïa bénéficie également d'une activité de port de pêche, c'est un des secteurs qui est amené à se développer dans le futur27. Il faut donc remarquer que malgré le peu d'atout naturel et l'enclavement de la ville, Béjaïa figure parmi les villes les plus dynamique de l'Algérie. Cependant les infrastructures restent insuffisantes et le développement de la ville en est tributaire. La ville de Béjaia tire aussi profit de la production agricole de la région de Kabylie en ayant le rôle de marché local voire d'exportation des produits, avec l'oléiculture 28, la production de figues et l'apiculture. Au niveau national c'est aussi le siège de certaines entreprises agroalimentaires comme Ifri et des groupes comme Cevital s'y sont installés. Au niveau de l'artisanat, la ville tire surtout profit de la production locale de vannerie et de poterie. La ville de Béjaïa essaye aussi d'exploiter son magnifique littoral méditerranéen et son patrimoine historique pour développer une activité touristique, cependant la majorité des touristes sont des algériens ou des immigrés originaires de la région29. Vie quotidienne[modifier | modifier le code] Culture[modifier | modifier le code] La ville a toujours été une ville déterminante pour son patrimoine musical très riche, de plus elle a toujours été appréciée des artistes algériens. En effet au début du siècle passé, il y eut création du conservatoire de musique andalouse par le Cheikh Sadek El Béjaoui qui sans conteste le premier chanteur algérien à obtenir un succès international. Cette école fut la source de plusieurs musiciens et chanteurs talentueux, à citer à titre d'exemple NGuib accompagnateur au banjo du chanteur Chaabi El Hadj Mohamed El Anka, et bien d'autres chanteurs dont le succès est actuellement à la une, comme Djamel Allam ou encore ou Majidziri. Après le décès du maitre de la chanson andalouse, l'école est prise en charge par l'association Ahbab El Cheikh Sadek El Bédjaoui présidée actuellement par son fils. La musique à Béjaïa ne s'est pas arrêté là, puisqu'il y a eu émergence d'un courant musical plus populaire mêlant sonorités de chaâbi, de folklore kabyle, et la musique moderne, ce qui a rendu le patrimoine de la ville encore plus riche, à citer au chaâbi les chanteurs qui dominent sont Hcinou Fadli, Yacine Zouaoui et Mourad Zidiri, en folklore kabyle Abdelkader Bouhi, et à la musique moderne Djamel Allam qui bénéficie d'un succès international. Le groupe azal est une formation composée de jeunes musiciens talentueux et ambitieux, qui on contribué au développement de la musique de la région en faisant intégrer modernité et tradition dans leurs activités, ce groupe se tourne actuellement vers le large public en préparant un album de fusion entre Folklore Kabyle, chaâbi, gnawi, et musiques occidentales. En août, a lieu le festival annuel de la chanson engagée qui commémore la signature de la charte de la Soummam (août 1956), premier texte fondamental pour les institutions de l'Algérie moderne. L'association Project'heurts anime, chaque année les Rencontres Cinématographiques de Béjaïa, en 2010 ca sera la 9e édition. c'est l'une des manifestations culturelles les plus régulières de ce nouveau millénaire. Médias[modifier | modifier le code] Radio Soummam, chaine de radio publique locale Enseignement supérieur[modifier | modifier le code] Université Abderrahmane Mira de Béjaïa Béjaïa est un pôle universitaire important, la ville est dotée d'une université baptisée au nom de Abderrahmane Mira un martyr de la guerre d'Algérie. L'université est créée en 1983 avec un effectif de 205 étudiants et 40 enseignants pour passer à 22 792 étudiants pour 698 enseignants en 2006. L'université se déploie sur deux principaux sites: Targa Ouzemmour et Aboudaou. Elle compte actuellement sept facultés :la Faculté de Technologie, la Faculté des Lettres, des Sciences Humaines et du sport, la Faculté de Droit, la Faculté des Sciences Économiques, des sciences de gestion et des sciences commerciales, la Faculté de Médecine, la Faculté des Sciences Exactes, la Faculté de la Nature et de la Vie. L’évolution de la recherche scientifique au sein de l’université de Béjaïa est en progression permanente, elle est représentée actuellement par 20 laboratoires de recherche, agréés par le Ministère de L’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. La ville de Béjaïa comporte par ailleurs de nombreuses écoles de commerce et de gestion, dont l'École de sciences de gestion (ESG) et l'Institut International de Management (INSIM). La ville compte aussi plusieurs écoles de langues étrangères qui enseignent le français, (qui devient de plus en plus important dans la ville30 et qui est souvent utilisé aux côtés de l'arabe dans l'administration), mais enseignant aussi parfois l'anglais, l'espagnol et l'allemand. Patrimoine[modifier | modifier le code] Patrimoine archéologique[modifier | modifier le code] En raison de son histoire très ancienne, Béjaia est une ville très riche en monuments, musées et points de vue : elle attire depuis le Moyen Âge des milliers de voyageurs, elle est une des destinations préférées de jeunes nobles européens venus pour faire leur éducation au contact des beautés antiques. Dans la deuxième moitié du siècle, cet afflux d'étrangers culmine, et s'enrichit de nombreux hommes de sciences désireux d'enquêter – dans un esprit encyclopédique – sur les savoirs rassemblés au fil des siècles. Aujourd'hui, elle fait partie des villes les plus visitées d’Algérie. Le centre-ville abrite un patrimoine archéologique qui comprend31 : les restes de l'enceinte fortifiée de la Porte des étendards (dite Porte Fouka) le Bordj Moussa (dit Fort Barral) la Casbah de Béjaïa la Porte Sarrasine (ou la Porte de la mer) la Citerne romaine le Cippe Romain (pierre funéraire) Restes de l'enceinte fortifiée de la Porte des étendards Bordj Moussa Casbah de Béjaïa Porte Sarrasine (dite Porte de la mer) Citerne romaine Cippe romain Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Patrimoine naturel[modifier | modifier le code] Le patrimoine naturel de Béjaïa comprend31 : la Corniche du Cap Carbon le Parc National de Gouraya, Le parc a été classé réserve de biosphère par l'UNESCO en 2004 Parc naturel de Gouraya Baie des Aiguades Macaque berbère (ou magot) de Béjaïa Cap Carbon à Béjaïa Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Gastronomie[modifier | modifier le code] Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Culture locale et festivités[modifier | modifier le code] Maison de la culture Musiciens Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Festival international du théâtre professionnel de Bejaia. Tourisme[modifier | modifier le code] Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code] Par ordre alphabétique du nom de famille Ahmed Azeggagh (1942-2003), poète, journaliste et écrivain d'expression française, y est né; Abdelkader Bouhi (?-2014), auteur-compositeur interprète. Djoulane Mohand dit D'amohand boulboumbath premier artificier pendant la guerre d’Algérie(1954-1962)[réf. nécessaire] Djamel Allam, chanteur et musicien algérien, y est né; Émile Aubry (1880-1964), peintre français, y a vécu; Olivier Graïne, sculpteur algérien, y est né; Farès Babouri, poète, écrivain, traducteur et journaliste, y est né; Hamid Bedjaoui, auteur, compositeur, musicien et chanteur de Chaâbi, y est né; Mustapha Dahleb, célèbre footballeur algérien, y est né; Thomas Thouroude, journaliste et présentateur français de télévision, y est né; Wassyla Tamzali, écrivaine et une militante féministe algérienne, y est né; Kenza Farah, chanteuse française, y est né ; Leonardo Fibonacci (1175-1250), mathématicien italien, y a fait une partie de son éducation et en a rapporté les chiffres arabes en Europe32 ; Georges Gaillard (1877-1957), préfet et homme de lettres français, également industriel et officier du 2e bureau durant la Première Guerre mondiale, y est né; Ibn Khaldoun (1332-1406), historien, philosophe et diplomate, chambellan auprès du sultan Hafside Abu Abd Allah, y a vécu et y a rédigé une partie de son œuvre; Saïd Mekbel (1940-1994), journaliste mort assassiné à Alger, y est né; Cheikh Sadek El Béjaoui (1907-1995), maître de la musique arabo-andalouse, y est né; Manuel Teixeira Gomes (1862-1941), président du Portugal entre 1923-1925, y a vécu. Mythes, légendes et anecdotes[modifier | modifier le code] Le mot bougie est apparu dans la langue française au xive siècle. Tiré de Bugaya, cette ville d'Algérie qui fournissait une grande quantité de cire pour la fabrication des chandelles33,34. La bougie comme telle fut développée au milieu du xixe siècle, et se distingue de la chandelle par sa matière première et l'utilisation d'une mèche de coton tressé. Le tressage permet à la mèche de se courber et de se consumer : inutile alors de la moucher. La misérable chandelle disparaît alors, et la cire perd de son intérêt.







Ce site web a été créé gratuitement avec Ma-page.fr. Tu veux aussi ton propre site web ?
S'inscrire gratuitement